CRITERES D'EVALUATION NIDAN – Deuxième DAN
Sens et niveau
Au travail du 1er Dan on ajoute rapidité et puissance en même temps que l'on démontre une plus grande détermination mentale. Cela s'exprime chez le pratiquant par la sensation d'avoir progressé.
Le jury doit ressentir ce progrès en constatant une clarté de la mise en forme et de l’orientation du travail.
Capacités à vérifier
Le niveau deuxième dan doit permettre de manifester une compétence dans le maniement des "outils" définis pour le premier dan, et non plus simplement une compréhension et une connaissance au plan général.
Il convient donc d'être plus exigeant dans l'application des critères déjà définis, et d'y apporter quelques orientations supplémentaires.
Evaluation du niveau (Indicateurs – Comportements observables)
Connaissance formelle des techniques
Construction des techniques
L'exigence complémentaire devra porter sur la fluidité dans la construction des techniques, sur la perfection du contrôle de la distance avec l'adversaire dans toutes les phases du mouvement, et sur la capacité d'anticipation.
Principe d'intégrité
Principes énoncés pour le premier dan avec un engagement physique plus important (restant adapté à l'âge des candidats, et ne devant en aucune façon prendre le pas sur le caractère technique de la prestation).
Déroulement de l'interrogation
Les différents types de travail demandés seront les suivants, dans un ordre et une durée au choix des jurys :
- Suwariwaza (pratique à genoux)
- Tachiwaza (pratique debout )sur saisies et sur coups frappés
- Hanmihandachiwaza (pratique attaquant debout, défenseur à genoux)
- Ushirowaza(attaque arrière)
Deux ou trois formes de travail choisies par le jury :
Randori (pratique libre) avec deux adversaires ;
- Tandodori ;(pratique contre couteau)
- Jodori (pratique contre bâton) et Jo Nage Waza (pratique de projection avec bâton).